lundi 22 novembre 2010

Les sorties de la semaine

  • Sahg : "III"
    Si vous n'avez pas encore écouté le dernier Audrey Horne, jetez-vous dessus, cet album est magnifique. Et en écoutant Sahg, on a comme l'impression d'écouter Audrey Horne, si le groupe faisait du doom. Les ressemblances sont troublantes, même si le style pratiqué n'est pas du tout le même. En creusant un peu, on se rend compte que les deux groupes sont finladais, composés de membres et d'anciens membres de Black Metal, et qu'ils ont même un guitariste en commun ! Ceci explique donc cela, ce qui n'empêche aucunement cet album d'être une vraie petite perle du genre.
  • Helmet : "Seeing Eye Dog"
    A l'époque, Helmet, c'était vraiment pas ma came. Le seul morceau que j'aimais vraiment bien, c'était le duo qu'ils faisaient avec House Of Pain sur la mythique BO de Judgment Night
    . Mais à part ça, ça ne me parlait vraiment pas. Et à l'écoute de ce Seeing Eye Dog, je me demande si je n'irai pas retrouver Betty et In The Meantime, pour voir si c'est moi qui ai changé, ou eux. Toujours est-il que cet album est excellent. Original, groovy, puissant, hypnotique, bien composé et exécuté, je suis conquis.
  • Spiritual Beggars : "Return To Zero"
    Je pensais que Spiritual Beggars était un de ces groupes de doom/stoner qui faisaient rien qu'à refaire tout ce que Black Sabbath a déjà fait il y a 40 ans. Je me trompais, Return To Zero
     est un album de pur classic rock couillu, servi par des musiciens au niveau hallucinant, à l'image du chanteur, fraîchement débauché de Firewind. Bref, encore un de mes préjugés qui tombe à l'eau, et un magnifique album à me mettre dans la poche.
  • Dagoba : "Poseidon"
    Y a rien à faire, je n'ai jamais compris ce qu'on trouvait à ce groupe qui fait rien qu'à pomper les gimmicks de Fear Factory et de les recycler encore et encore, accompagné par un chant horripilant au possible qui lui, est pompé à Kill II This. Et c'est pareil sur cet album, qui ne me propose rien que je n'aie déjà entendu ailleurs en mieux.
  • Watermelon Slim : "Ringers"
    Dans la série rien à voir, Watermelon Slim est un vieux bluesman qui, la slide en avant, revisite le delta du Mississipi au détour de chansons folk et country servant au mieux sa voix chaude à l'accent du sud. Une vraie petite merveille du genre, même si il faut être fan du style.
  • The Contortionist : "Exoplanet"
    En s'ouvrant sur une rythmique décalée qui embraye sur un polyrythme auquel viennent se greffer des hurlements chaotiques, pas de doute, on est en plein dedans. Ce style si particulier appelé djent, dont mes amis sont si fans. Et si moi j'accroche en général moins, je dois bien reconnaître que là, pour le coup, ça le fait à mort, en particulier les passages plus aériens qui permettent à l'ensemble d'être plus aéré, et donc moins fatigant sur la longueur.
  • (hed) p.e. : "Truth Rising"
    Très franchement, je n'ai écouté cet album que pour pouvoir l'atomiser dans ces pages. Sauf qu'en fait, ben dans le style, c'est pas si mal que ça. Bon, ça reste un mélange de métal, de hardcore, de rap, de reggae et de pleins de trucs qui sont à priori vraiment pas cool, mais il se dégage de cet album une énergie brute ultra efficace, et une folie qui n'est pas sans rappeler les débuts de System Of A Down, toutes proportions gardées. Je n'irai pas jusqu'à parler de révélation, mais c'est pas la surmerde à laquelle je m'attendais.
  • Black Breath : "Heavy Breathing"
    Evidemment, l'ombre de Entombed plane au dessus de Black Breath de bout en bout de cet album, mais n'empêche, le groupe parvient quand même à tirer son épingle du jeu, par une approche plus punk hardcore que les suédois, et tient donc sans peine la comparaison avec leurs illustres modèles. Pour en être sûr, j'ai même réécouté Wolverine Blues, Left Hand Path et Same Difference, mes albums préférés d'Entombed, et Black Breath me plaisait toujours bien après, si ça c'est pas une preuve !

2 commentaires:

  1. Je suis malheureusement d'accord avec toi concernant "Poseidon". Encore une fois, déçu déçu déçu. C'est pas imaginatif pour un sou et il y a cette couche de synthés qui rend le tout pénible à écouter. A peine mieux que le déjà raté "Face The Colossus"...

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  2. Aaaargh, tu quoque mi fili !

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