mardi 23 novembre 2010

Black Breath @ Rider's Park, 19/11/10

Les week-ends se suivent et ne se ressemblent pas ! Après une grande leçon de hard rock devant des milliers de fans qui nous a amenés à discuter mytiliculture, je me suis retrouvé au Rider's Park en compagnie d'AU MOINS trente habitués pour une petite soirée hardcore/death de derrière les fagots.

C'est Hiro qui a entamé les hostilités, mais sans moi paske trop tôt. Je suis arrivé juste à temps pour découvrir les gantois de Oathbreaker, pratiquant un mélange séduisant de sludge et de hardcore, et représentés au chant par un petit bout de femme nommée Caro et qui n'a rien à envier à ses collègues beugleurs, sans tomber dans ce genre de style. J'ai discuté le bout de gras avec elle après leur prestation, et elle n'avait pas l'air peu fière quand je lui ai dit que leur style me rappelait franchement Kylesa.

Quelques bières plus loin, c'était au tour de Daggers de reprendre le flambeau. Alors je veux bien me manger du hardcore de temps en temps, mais ici, ça m'a semblé hyper générique, avec une touche punk qui m'en touche une sans bouger l'autre vu que y a finalement que les Ramones qui me parlent dans cet univers. Interlude relativement plat donc.

Il est minuit, l'heure du crime, lorsque Black Breath arrive enfin sur scène, devant un public qui n'en peut plus, et qui a grossi considérablement vu que je nous compte trente-quatre à présent. (Sign of the times, une proportion non négligeable dudit public est féminin.) La première salve est tirée avec I Am Beyond, un des titres phares du groupe. C'est le chaos dans la salle minuscule, du genre si tu slammes tu éventres le plafond. Le chanteur s'époumonne, mais pas autant que nous. Le guitariste travaille son headbang, mais on lui répond avec une amplitude décuplée. Le son sort tout droit du Wolverine Blues de Entombed, et je m'attends à entendre débouler Hollow Man à la mesure suivante. Ce qui n'arrive point, mais pour faire place à une reprise de Desperate Cry de Sepultura. Et alors il y a un gros problème, vu qu'un gigantesque court-circuit a oblitéré mes neurones, et que j'ai été le sujet d'un accès subit de lycanthropie. (Sans déconner, à la minute où j'écris, à savoir trois jours plus tard, j'en ai encore mal à la nuque.) J'avais planifié de prendre plein de photos et de vidéos et de trucs modernes pour faire ouèbe et tsa, mais... le feu de l'action, vous comprenez. Donc vous allez devoir vous contenter de cet extrait capté dans une salle chais pas où :



Après ce grand moment de philanthropie, j'ai longuement discuté avec le bassiste, dont le physique m'évoque Cathedral, je sais pas trop pourquoi. Je me suis rapidement rendu compte que je devais avoir perdu au moins deux kilos, rapport à ma liquette complètement détrempée, et du coup j'ai passé le reste de la soirée à me réhydrater à grands coups de Picon-bière... un breuvage qui a eu l'air de plaire au bassiste...

Bon où est-ce que j'ai foutu le Reflex Spray moi...

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