lundi 13 septembre 2010

Les sorties de la semaine

  • Black Wizard : "Black Wizard"
    Dans un style doom-stoner-rock n'roll à tempo enlevé, Black Wizard fait un peu penser à des groupes comme Priestess ou Iron Age, avec toutefois une touche old school beaucoup plus prononcée, et un chant beaucoup moins agréable que les deux précités.
  • Cenobites : "No Paradise For The Damned"
    S'ils se présentent comme un groupe de psychobilly, Cenobites est plus volontiers un groupe de métal fortement influencé par Metallica (surtout le chant) avec une touche effectivement un peu rockab. Ce n'est pas foncièrement mauvais, mais ce n'est pas non plus très pro, c'est plus le genre de groupes qu'on voit un peu par hasard en concert dans un café, qu'on regarde avec plaisir, mais dont on ne se soucie pas de savoir qui ils sont.
  • Demonica : "Demonstrous"
    Depuis l'avènement du rethrash, difficile de tirer son épingle du jeu et de se faire remarquer en tant que groupe de thrash. Point de revival au cahier des charges ne laissant pas de place à l'imagination chez Demonica, juste du thrash. Rapide, puissant, moderne, bien joué, avec des solos et tout ça. On pense souvent à Testament, un peu aussi à des groupes de thrash "moderne" genre Carnal Forge ou Darkane. Il faut dire que le groupe est composé de membres de Mercyful Fate et de Forbidden, donc des mecs qui n'ont de leçon à recevoir de personne en matière de thrash.
  • Alice Cooper : "Alice Does Alice"
    Alice Cooper rejoint la désormais longue liste des groupes à s'essayer à l'exercice du réenregistrement de classiques. On pourrait débattre des semaines de l'intérêt de la chose, mais retenons ici qu'Alice a ici privilégié des arrangements plus rock, avec moins de claviers et de choeurs. Il s'est aussi contenté de 5 titres, ce qui en fait, est plus qu'assez.
  • Hawkwind : "Blood Of The Earth"
    Comment est ce que cet album est arrivé dans mes oreilles ? Je ne sais pas du tout... Hawkwind est le fondateur du space rock, espèce de bidouillage pour hippies en plein trip LSD, fondé dans les années 60 et qui a la particularité de n'avoir jamais cessé d'exister. Cela dit, musicalement, ça n'a tellement rien à voir avec rien de ce que j'écoute que je ne sais même pas quoi en dire.
  • Hellyeah : "Stampede"
    Je déteste dire du mal de Vinnie Paul. Mais c'est beaucoup trop difficile de défendre Hellyeah. Avec toute la bonne volonté du monde, entendre le chanteur de Mudvayne jouer les cowboys sur du southern metal ultra générique qui accumule les clichés les plus pourris sur les rednecks, c'est juste trop pour moi.

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