- Throwdown : "Deathless"
Le dernier album de Throwdown avait étonné, de par le changement radical qu'ils avaient opéré, passant d'un metalcore brutal et direct à une copie conforme de Pantera. Personnellement, je n'ai rien contre le fait de "copier" le style d'un autre groupe, en particulier quand le modèle est aussi bon que Pantera et que la copie est bien faite. Ce qui était pleinement le cas de cet album. Convaincants sur scène, je suis donc content d'avoir pu jeter une oreille sur le successeur de Venoms & Tears. Toujours très largement sous influence Panterienne, le groupe sort toutefois de la ligne dangereuse limite plagiaresque empruntée auparavant pour se pencher du côté plus mélodique de la chose. Ceux qui aiment Throwdown pour leur côté droit dans ta gueule risquent d'en être pour leurs frais, cet album étant sans aucun doute le plus "gentil" qu'ils aient sorti. Difficile en effet de se dire que c'est le même groupe aux commandes de Vendetta et de ce petit dernier. L'avantage, c'est que pour le coup, Pantera devient une (grosse) influence, et la musique reprend un côté original qui lui faisait défaut sur l'album précédent. De plus, c'est extrêmement bien fait, les compos sont simples mais redoutablement efficaces, les mélodies imparables, les riffs inspirés, le pari est donc réussi.
- Doomriders : "Deathless"
Cette fin d'année voit foisonner quantité de groupes stoner de haute volée. Doomriders ne fait pas exception, la qualité étant au rendez-vous de l'ensemble de ce disque. Pratiquant un metal sludgy crasseux largement teinté d'influences hardcore, tout en étant radicalement différent d'un Kingdom Of Sorrow, Doomriders agit beaucoup plus en finesse, le côté sludgy reste prépondérant, notamment via une touche de technicité bienvenue qui donne un aspect plus grandiloquent à l'ensemble. Au final, un album ultra riche, combinant le groove, la lourdeur et la technicité du sludge moderne à la Kylesa/Baroness à la brutalité plus directe du meilleur du hardcore, surtout au niveau du chant qui rappelle tour à tour Hatebreed, Sick Of It All, voire Earth Crisis, tout en gardant un sens aigu de la mélodie qui fait mouche à tous les coups. - Gama Bomb : "Tales From The Grave In Space"
S'il est vrai que j'ai été plus qu'emballé par le renouveau thrash début 2008, le soufflé est retombé aussi vite qu'il était monté, les groupes pratiquant le thrash à la manière des groupes des années 80 s'avérant à la longue une parodie des groupes qu'ils sont sensés porter au pinacle. Aucun d'entre eux n'a véritablement su tirer son épingle du jeu, et quand on voit que les leaders de la scène, Warbringer, Municipal Waste ou Evile en tête n'ont toujours rien d'autre à proposer que du thrash de seconde zone, qu'attendre d'un Gama Bomb, qui paraissait déjà anodin sur la compile qui révélait toute cette scène l'année dernière (Thrashing Like A Maniac) ? Ben pas grand chose... Et l'album a beau eu être distribué gratuitement par Earache, la gratuité n'excuse pas tout, et certainement pas la médiocrité. - The Plight : "Winds Of Osiris"
Seul groupe à m'avoir marqué à l'écoute de la compile gratuite de Thirty Days Of Night, The Plight est une très bonne surprise. Pratiquant un heavy rock n'roll punkisant enlevé, le groupe rappelle tour à tour Peter Pan Speedrock, Snot, Sick Of It All, voire Monster Magnet, ainsi qu'une myriade d'autres références excellentes, toutes plus jouissives l'une que l'autre. Bande son idéale pour des courses de voiture clandestines en bord de falaise, le groupe "envoie le bois" comme dirait ce gros con de Manoeuvre. Ce qui est sûr, c'est que c'est le genre d'album qui met son auditeur de super bonne humeur pendant des heures. Idéal pour petter un cable tout seul dans sa chambre.
lundi 9 novembre 2009
Les sorties de la semaine
Et hop ! Encore une fournée de qualité histoire de rendre nos choix encore plus cornéliens.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.