Outre la gueule hallucinante de son frontman, Pentagram, c'est la toute grande classe du doom stoner classique, qui renvoie un peu tous les groupes actuels du genre à leurs gammes. Le son de la gratte est hallucinant, on dirait qu'ils ont inventé le fuzz. Les compos sont elles aussi terriblement bien foutues, avec un groove associé à une lourdeur qu'on ne retrouve que chez les très grands du genre. Oui, je parle de Black Sabbath. Mais la comparaison s'arrête là, Pentagram étant loin de singer qui que ce soit, c'est le genre de groupe à influencer les autres, pas l'inverse. Reste le chanteur, Bobby Liebling, dont le timbre très particulier peut sans doute en refroidir plus d'un. Moi-même il m'a fallu du temps pour m'y faire, et c'est clair que ce n'est pas ce que je préfère, mais la puissance des riffs et le son à tomber par terre des grattes suffit à me faire aimer cet album quand même.
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