Des œufs en chocolat, des lapins, des cloches... et ta mère...
Mais où qu'on en est donc en cette fin de premier trimestre ?
- 16 : Bridges To Burn
N'y allons pas par quatre chemins, ni même par seize : cet album TUE. Du verbe tuer, genre comme tous les trucs mortels. Ça arrache, ça flingue. Pourquoi donc ? Parce que tout ce qu'on aime y est : c'est plus lourd que Dechavanne, plus gras que Carlos et plus efficace qu'un ingénieur japonais diplômé en Allemagne. Down matiné du meilleur du sludge. Franchement une excellente découverte.
- Ulcerate : Everything Is Fire
Du death de chez Willowtip, c'est (presque) toujours bon. Là pas... Parce que c'est TRÈS bon... Sérieusement une énorme claque que l'on ramasse au fil de ces 8 morceaux tournant chacun autour des six minutes. Une démonstration de puissance et de virtuosité délicieusement enjolivée d'une ambiance glauque au possible, à acquérir les yeux fermés. A défaut de vidéo officielle, ou même d'une prestation scénique youtubée, on gagnerait à jeter une oreille à un morceau tel que 'Tyranny', là :
http://www.willowtip.com/bands/details/ulcerate.aspx
- Inevitable End : The Severed Inception
Deathcore suédois joliment chargé en subtils (sic) breaks hardcore et autres joyeusetés à coup-de-bouler les murs. Peut être pas de quoi se réveiller tôt un jour de congé, mais bon c'est plaisant quoi... Franchement du bon boulot.
- Isis : Wavering Radiant
Monument du postcore, Isis revient en forme après un plutôt emmerdant 'In The Absence Of Truth'. La fraicheur et l'originalité des premières plaques n'est plus trop là, mais l'efficacité est de retour et on ne va pas se plaindre outre mesure. C'est noir, désespérant, oppressant, mais cool. Vraiment cool. Merci Isis.
- Dope : No Regrets
Mouais, 'No Regrets' j'en suis vraiment pas sûr... J'en connais quelques-uns qui doivent quand même nourrir quelques regrets à ne pas avoir sorti cet album en pleine période nu il y a dix ans, parce que ça aurait pu le faire. Objet du passé donc, plaisant à écouter mais facile à oublier.
- My Dying Bride : For Lies I Sire
Le monde pourrait s'écrouler que MDB ne changerait rien : nos sombres doomeux anglais ne réinventent rien de leur zique à faire pleurer une statue, mais en a-t-on cure ? Certainement toujours aussi insupportables pour les sceptiques et majestueux pour les fans. Le reste... On s'en fout, allez plutôt chercher une corde...
- Your Demise : Ignorance Never Dies
De l'entendu et du réentendu. Mais qu'est-ce-que c'est bon à faire péter de temps à autres. Ce genre de trucs, c'est un peu comme les films de cul : ça fait du bien mais c'est rudement difficile de tenir jusqu'au bout....
cool pas de doublons avec ma prochaine fournée :) Pas encore eu le temps d'écouter quoi que ce soit ici mais j'ai déjà été... hem... à la médiathèque... ehm... louer le 16... ;-)
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