Avec un premier album sorti en 1999, "Beyond Repair", THROWDOWN a choisi de pas faire dans la dentelle : un Metal sans concession, puisant sans gêne dans le hardcore, ne s'encombrant pas de mélodies et de finesse, mais quand même bien efficace, malgré un flagrant manque d'originalité. 3 albums et autant d'EP suivent (et se ressemblent) jusque fin 2007 où sort "Venom & Tears"... Et là, changement radical de style : leur promo dit "ils reprennent le Metal là ou Pantera l'a laissé", et c'est exactement ça !!! Dès les premières notes de "Holy Roller", la recette qui a fait le succès des texans est là : gros riffs qui tuent, rythmes mid-tempo bien lourds et gras, et une voix qu'on aurait pu confondre avec celle de Phil Anselmo il y a 15 ans... Ils vont sans doute se faire taxer d'opportunisme, de plagiat de manque d'originalité, etc... Ce sera vrai, tant la ressemblance avec le modèle est frappante, mais bon, ça pette sa race, c'est bien joué, Pantera ne sort plus d'albums depuis belle lurette, alors pourquoi jouer les snobs ??? Après tout, c'est pas les premiers à pomper allègrement le style et le répertoire des autres, ceux qui ne me croient pas n'ont qu'à écouter l'un à la suite de l'autre l'excellent "Laid To Rest" de Lamb Of God et "Into The Pit" de Testament... Bref, pas de prise de tête inutile, juste du bon gros Metal bien gras qui s'assume et qui cherche pas à planquer ses influences derrières des breaks hardcore, des blast beats ou des mélodies de chant foireuses...
Throwdown tue méchamment en effet, mais l'album m'a un peu fait chier à la longue à force de plagier Pantera de manière aussi flagrante. Je préfèrais Vendetta, le précédent, qui, sans être non plus très original, avait plus de personnalité. Rien que pour le riff d'un morceau comme Annihilation, ça vaut le détour...
Throwdown tue méchamment en effet, mais l'album m'a un peu fait chier à la longue à force de plagier Pantera de manière aussi flagrante. Je préfèrais Vendetta, le précédent, qui, sans être non plus très original, avait plus de personnalité. Rien que pour le riff d'un morceau comme Annihilation, ça vaut le détour...
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