lundi 26 janvier 2009

Ultimate Universal Top Album : Les années 60

Loin du yéyé, de Salut Les Copains et de twist again à Saint Tropez, je ne vais pas m'attarder ici sur les carrières pourtant florissantes de Richard Anthony et Stone & Charden... Les sixties, c'est avant tout la consécration du rock n'roll, la naissance de la pop et du rock avec les Beatles, les Rolling Stones, mais aussi les prémices du notre genre préféré à tous avec les Kinks, les Who, pour terminer la décennie avec les incontournables Led Zep... Cela étant dit, mon classement ne compte pour cette décennie que 7 malheureux petits albums... Non pas que je trouve que les groupes précités soient surfaits, mais tout simplement, je n'ai pas leurs albums... Je pourrais jouer la mauvaise foi et lister les 30 albums que Johnny Cash a sorti entre 60 et 69 (oui, oui, 30 albums !!!), mais c'est pas mon genre d'être de mauvaise foi :-) Cela étant dit, le classement reste ouvert hein si y en a qui se sentent d'alimenter les sixties, allez y hein !!
  • Johnny Cash : "At Folsom Prison" (1968)
    Bon, je sais que je vais pas faire les 30, mais là, on est quand même en train de parler d'un des plus grands albums live jamais enregistrés !! A l'époque, les artistes donnaient assez régulièrement des concerts dans les murs des prisons, histoire de distraire les criminels... Cash, qui a toujours éprouvé une certaine sympathie pour les laissés-pour-compte, se sentait très proche des prisonniers, même si lui, contrairement aux idées reçues, n'y a jamais passé qu'une nuit, pour avoir cueilli des fleurs !! Cet album fleure donc bon la rébellion de Cash, qui n'a de cesse de chauffer son public (constitué de ce que l'amérique comptait de pire comme assassins, braqueurs et autres psychopathes de tout poil) et de titiller les gardiens par des bons mots (genre je demande un verre d'eau rien que pour qu'un gardien monte sur scène histoire de se faire huer sa race)...Il alla même jusqu'à interpréter une chanson écrite par un prisonnier, qui par la suite le rejoignit sur le Johnny Cash Show pendant un an... Bref, trève d'anecdotes, ce live constitue non seulement un album agréable à écouter, autant pour son contenu que pour son ambiance, mais aussi un instant important de l'histoire de la musique, voire des Etats Unis, voire du monde, voire de l'humanité... Je le recommande dans sa version "Legacy" sortie en 2008, qui contient les deux shows enregistrés dans leur intégralité, ainsi qu'un dvd avec un reportage sur les coulisses de l'évènement...
  • Johnny Cash : "At San Quentin" (1969)
    Oui bon je sais, pas les 30, mais juste celui-ci encore... Sorti un an après le Folsom, cet album se distingue par son jusqu'au boutisme encore plus présent. En intérprétant deux fois de suite le morceau "San Quentin", composé pour l'occasion, on sent, rien qu'à l'écoute, qu'on est au bord de l'émeute, et le visionnage du documentaire de la BBC sur ce concert confirme cette impression... De plus, ça me permet de souligner que certes, voir en 2003 le directeur du pénitencier expliquer aux 4 mecs de Metallica que la poiltique maison est de refuser toute négociation en cas de prise d'otages, c'est assez impressionant, ça le fait aussi de voir que 35 ans plus tôt, un homme en noir tenait tous les condamnés des USA dans sa pogne....
  • The Beatles : "The White Album" (1968) et "Abbey Road" (1969)
    Eh oui, les Beatles... Certes, leur titre d'inventeur de la pop music ne leur accorde pas automatiquement la sympathie des gros métalleux que nous sommes... C'est pourtant une grave erreur car, au même titre que les Kinks avec "You Really Got Me Now" ou encore les Who, les Beatles ont largement apporté leur pierre à l'édifice des débuts de notre style adoré... Ré-écoutez des titres comme "Helter Skelter" (qui invente le punk) ou "I Want You (She's So Heavy)" (qui invente le riff gras) et dites moi si c'est pas metal ça !!! Pas pour rien que Black Sabbath et Kiss les citent comme influence majeure...
  • Jimi Hendrix : "Are You Experienced ?" (1967)
    Difficile de passer à côté d'un des guitariste les plus talentueux, créatifs et influents de son époque... Un guitariste absolument indéboulonnable de son statut de Dieu vivant, même mort... Cet album contient en outre les plus grands classiques du genre, donc s'il ne faut en avoir qu'un, que ce soit celui là, ou alors un bootleg que j'avais loué à la Médiathèque en son temps, et qui avait pour particularité de voir un invité bourré sur scène chanter des "fuck you baby all night long" pendant 20 minutes... L'invité en question n'étant autre qu'un certain Jim Morrisson...
  • Iron Butterfly : "In A Gadda Da Vida" (1968)
    Ceux qui me connaissent un tant soit peu savent que je ne porte pas particulièrement les hippies dans mon coeur... Pourtant, si y a bien un groupe représentatif du mouvement, c'est bien Iron Butterfly... Mais il se fait que sur cet album se trouve le morceau qui donne son titre à l'album, et que c'est une pure tuerie de 17 minutes, dont 14 de solo d'orgue !!! Vous connaissez forcément ce morceau, et l'écouter en entier me donne encore des frissons, donc top...
  • Led Zeppelin : "I" (1969)
    Est ce que c'est Led Zep ou Black Sabbath qui a inventé le métal ? Vinz dit que c'est les Kinks, moi je dis que c'est les Beatles, et ma voisine de 14 ans est persuadée que c'est Marilyn Manson... Le débat est sans fin... du côté de Led Zep, ils ont l'avantage certain d'avoir sorti leur premier disque avant Black Sabbath... Cela dit, Led Zep, c'est quand même fort du blues hein... Joué bien fort et bien brutalement pour l'époque, mais du blues quand même... Disons que Led Zep a plutôt inventé le Hard Rock, et Black Sabbath le côté plus sombre et donc plus métalleux de l'histoire...Cela étant dit et paternité du métal mise à part, le premier album du Zep (et les 3 qui l'ont suivi) restent des chefs d'oeuvre absolus qui n'ont pas pris une ride hein !!

Voilà, les années 60 a pu !!! En tout cas, on commence la décennie suivante en sachant que dorénavant, fini les hippies, la country et la folk... La voie a été ouverte fin des années 60, mais la déferlante Metal qui n'a toujours pas fini de nous décoiffer (enfin, ceuc d'entre nous qui ont encore des cheveux) a bel et bien débuté dans les années 70, on peut donc dire que les choses sérieuses commencent dans le prochain chapitre !!!

3 commentaires:

  1. Certes cher ami. Je crois que tous les noms importants se retrouvent ici. Perso, j'y aurais ajouté Cream qui a également contribué au "lourd & gras" (toute proportion gardée bien entendu, on parle de 1967 hein !!) cher au metal.

    \V.

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  2. Je suppose que tu veux parler de Disraeli Gears qui contient le Sunshine Of Your Love au riff dantesque ??? Figure toi que j'ai hésité, et puis je me suis dit que j'avais quand même jamais écouté cet album que une fois ou deux dans toute ma life donc j'ai skippé... Mais ouais c'était bien gras...

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