Deuxième fois que je voyais le trio américain à Luxembourg. Quand je suis arrivé à l'Atelier, les fans étaient accueillis par des femmes nues à l'accent scandinave, qui nous servaient du Dom Perignon jaillisant de fontaines lumineuses qui murmuraient aux quatre coins de la salle. Les cigares n'avaient pas l'air mauvais mais j'ai préféré décliner poliment à cause de ma légère sinusite. Par contre le Beluga venait à point nommé, j'avais un creux après tous ces massages. Lorsque le groupe est arrivé sur scène, ils étaient nimbés d'auras chatoyantes, une couleur différente pour chaque musicien. Ils ont adressé la parole à l'audience, et leurs mots étaient pur amour. Les personnes en chaise roulante au premier rang se sont levées comme un seul homme pour rejoindre la lente ondulation du public. Côté musical, ce ne fut pas trop mal. C'est difficile à décrire avec des termes que nous utilisons tous les jours, le language humain étant si pauvre sur notre plan d'existence matériel. Pour vous donner une idée, comparé à cette prestation, un Dream Theater des grands jours aurait sonné comme une face B du Grand Jojo. Parmi les roadies, j'ai distingué Satriani, Van Halen et Coverdale. Apres cent cinquante minutes de symphonie, les trois musiciens ont annoncé qu'ils interrompaient brièvement leur carrière car ils avaient l'intention de faire don à la communauté internationale de plusieurs inventions de leur cru, dont un remède simple et peu coûteux contre le cancer, un dispositif de synthèse d'eau, ainsi que quelques suggestions pour réduire une centrale à fusion à la taille d'une boite à chaussures. En sortant de la salle, les gens du public se sont fait tatouer des runes de puissance sur le ventre et le dos, pendant qu'on nous apprenait à maîtriser notre glande pinéale et à utiliser notre troisième oeil. Nous sommes sortis dans la rue et avons été accueillis par une aurore boréale, pendant que des crocus fleurissaient là où nous posions le pied. Un des membres du groupe a marché sur un étang pour aller secourir un cygne blessé, qui s'est transformé en phoenix avant de se poser sur son épaule. Nous projetions de nous rendre au quartier européen pour offrir une solution définitive au conflit du Moyen Orient, mais il se faisait tard donc j'ai dit tchao. Avant de les quitter, j'ai quand même serré la paluche du gratteux.
Bref rien de bien space à vous raconter, quoi. Une soirée comme souvent à Luxembourg, limite boring.
Ah au fait, au sujet de la place que j'offrais au premier intéressé, vous bilez pas. Suite à un concours de circonstances rigolo sur Facebook (je vous raconterai plus tard), je l'ai finalement laissée à Monica Belucci. Une fille sympa mais un peu envahissante, et dont le grain de peau est un peu surfait, si vous voulez mon avis.
\V
mwouarf
RépondreSupprimerHe Jésus, dis nous plutôt ce que tu as pris !
RépondreSupprimerCa a l'air super bon et puissant ce truc...