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mercredi 29 décembre 2010

Top Album 2010 : # 3

BUTT'S # 3. AUDREY HORNE : "Audrey Horne"
En voilà un groupe qui m'a troué le cul cette année ! Je connaissais bien le premier album, qui était sympa sans plus, mais ici, quelle baffe ! Le niveau de composition atteint des sommets qu'on entend que très rarement, et la construction de l'album suit le même chemin que les grands classiques du hard rock comme on en fait plus. La production, les arrangements, les mélodies vocales, tout est parfait sur cet album. Du grand art !

VINZ'S # 3. IHSAHN : "After"
L'ex-Emperor nous offre ici un album solo hyper inspiré qui va puiser dans divers horizons, avec des compositions aussi éblouissantes qu'ébouriffantes comme "A grave inversed". L'apport du saxophoniste relève du pur génie, et donne un relief supplémentaire à des compos déjà impeccables au départ. Et devinez quoi ? Ledit saxophoniste est un des musiciens phare qui oeuvrent dans  "Blackjazz". Euuhh flûte je me serais pas un peu trahi là ?

PHIL'S # 3. SYSTEM DIVIDE : "The Conscious Sedation"
Très peu fan à la base des groupes à chanteuse, je me suis laissé séduire par System Divide, vu que Mr Sven d'Aborted était à la base du projet, accompagné de quelques potes et de sa compagne au chant.  Et le résultat est très séduisant avec ce mélange de violence et de grâce, le tout enrobé non pas de chocolat mais de samples habilement distillés.  La bonne surprise de cette année 2010 un peu mièvre.

JB'S # 3. (METAL) DEMON HUNTER : "The World Is A Thorn"
JB'S # 3. (ROCK-ELECTRO-OTHER) MASSIVE ATTACK : "Heligoland"


mardi 28 décembre 2010

Top Album 2010 : # 4

BUTT'S # 4. KINGDOM OF SORROW : "Behind The Blackest Tears"
Même si "petit con", notre troll à nous, ne partage pas cet avis, Kirk Windstein transforme tout ce qu'il touche en or en barre. Qu'importe si l'album a été majoritairement écrit et composé par Jamey Jasta, la seule présence du maître sur la plaque suffit à rendre l'album stellaire. De plus, l'album est plus personnel, moins "passage à la Hatebreed/passage à la Crowbar" qui plombait un peu le premier album. Certes, on navigue toujours entre les eaux hardcore et sludge, mais ici, la sauce prend beaucoup mieux, d'autant que le côté sludge a largement le dessus.

VINZ'S # 4. DEFTONES : "Diamond Eyes"
Considérant la nébuleuse musicale dont les Deftones sont issus, je suis sidéré du niveau qu'ils arrivent à préserver au fil des années. Cette mouture 2010 représente quasiment un apogée dans leurs réalisations, mêlant passages intimistes et moments délicieusement heavy (gros travail de production sur les plages plus musclées). Il existe pas mal de groupes des 90s à qui on devrait "retirer la prise", mais les Deftones sont une des exceptions qui confirment la règle, et à la limite, la pression ne fait que monter sur leurs prochaines réalisations.

PHIL'S # 4. CRADLE OF FILTH : "Darkly, Darkly, Venus Aversa"
Dixième album de la bande au petit Dani Filth.  Le line-up, une fois n'est pas coutume, est resté tel quel (sauf le clavier, mais c'est une habitude) et un retour aux sources (c'est à la mode) était prévu avec ce Darkly-machin-chouette.  Pari aux trois-quarts gagné, car si l'efficacité, la rage et l'originalité répondent effectivement présent, il manque encore un je-ne-sais-quoi pour en faire une pièce maîtresse.  L'effet de surprise, peut-être.

JB'S # 4. (METAL) IHSAHN : "After"
JB'S # 4. (ROCK-ELECTRO-OTHER) CREATURE WITH THE ATOM BRAIN : "Transylvania"

dimanche 19 décembre 2010

Top Album 2010 : # 25 - 21

# 25. THE BURNING : "Hail The Horde"
D'une oreille distraite, on pourrait se dire qu'on a juste droit à un ersatz de Pantera qui a trop écouté Meshuggah, ou le contraire. Mais ce ne serait pas faire justice à ce groupe qui, malgré des influences parfois un poil trop évidentes, sort un album puissant, couillu, intelligent et qui ne fait que bonifier au fil des écoutes.









# 24. HUNTER : "Fall Of Man"
Ross is God, y a pas d'autres mots. Dès qu'il l'ouvre dans un groupe dans lequel il officie, je deviens instantanément fan. Non seulement sa voix est magique, mais il a aussi un don unique pour trouver LA mélodie absolument irrésistible. Il utilise ici la même recette que dans Angel Crew, appuyant le chant hardcore aboyé du type de Bloodshot, et transforme ce qui aurait pu n'être qu'un album de hardcore made in belgium de plus en un indispensable du genre !





# 23. IHSAHN : "After"
J'aime bien casser du black metal, mais Ihsahn n'a plus grand-chose à voir avec ce genre. Sur ce magnifique After, il distille plus volontiers ses influences progressives, et devient une version barbare de Steven Wilson de Porcupine Tree.












# 22. FEAR FACTORY : "Mechanize"
Fear Factory réussit son come back sans peine, et prouve en un seul album terrifiant qu'ils peuvent dégager la même hargne qu'à l'époque de Demanufacture, que Dino Cazares est LE guitariste du groupe, et qu'ils peuvent se passer de Raymond Herrera (à condition de le remplacer par Gene Hoglan). L'album est sans failles, et même si on a plus l'âge qu'on avait durant les golden years du groupe, ce blast from the past fait un bien fou par où il passe ! Si seulement ils assuraient aussi bien en live !





# 21. DEFTONES : "Diamond Eyes"
Je pensais vraiment que j'en avais fini avec les Deftones, qui n'ont rien fait qu'à me décevoir depuis la sortie de White Pony, que ce soit sur scène ou sur album. Qu'il est bon de se tromper parfois ! Certes, on est loin de la grâce divine de leur troisième album, mais ils ont retrouvé ce mélange de rage et de sensibilité unique, et l'album est excellent !

jeudi 25 février 2010

Shining : "The Madness And The Damage Done"

Les Shining norvégiens font beaucoup parler d'eux. J'avais dit dans ma chronique de leur album Blackjazz que c'était bien trop barré pour moi, mais entre le saxophone (commun) dont je ne me remets toujours pas chez Ihsahn et ce clip hypnotique qui m'impressionne, je me demande si je ne donnerai pas une deuxième chance à l'album.

vendredi 19 février 2010

Ihsahn : "After"

 
Je vous ai déjà dit que j'aimais pas le black metal ? N'empêche que plus le temps passe, plus je sens des taches noires pousser autour de mes yeux injectés de sang et des pointes en métal sortir de mes bras. Bon, ok, je reconnais que ma connaissance de la scène était limitée et qu'il y a autre chose que les trucs inaudibles de trve black métalleux norvégiens nazis et brûleurs d'église et les groupes d'opérette pour minettes en manque de sensation fortes genre Cradle Of Frite ou Dimmu Burger. Je demanderai bien des sous à Kuma's Corner pour utiliser mes deux super vannes pour un menu, dommage que je les ai déjà piquées à JB. Parlons-en tiens, de JB. Non content de nous envoyer des mails de 15 mégas, il nous oblige à écouter sa musique de sauvages !! Ihsahn est, si j'ai bien compris, l'ancien leader d'Emperor, un groupe de black métal symphonique que les gens qui aiment bien le black métal symphonique aiment bien. Il a sorti plusieurs albums solos, mais pour celui-ci, tout le monde a l'air de s'accorder pour dire qu'il est un peu au summum de la créativité et du talent du bonhomme. Et ce qui est sûr, c'est qu'une fois de plus, j'ai bien fait de suivre les conseils de JB et de donner une chance à cet album, parce que c'est une véritable TUERIE !!! 
Si le black metal reste présent dans la musique d'Ihsahn, c'est plus comme une réminiscence, comme un reste discret du passé, sur un album qui tient plus volontiers du métal éxpérimental progressif jazzy. C'est un peu fourre tout comme étiquette, mais il est difficile de classer l'album dans une catégorie bien précise, tant il est varié et inattendu. Les seules constantes sont la qualité incroyable des compos, d'un niveau technique époustouflant, et les structures alambiquées mais toujours digestes. Le chant alterne entre voix criardes qui rappellent le passé du bonhomme, un peu difficile à digérer de prime abord, mais qui au final passe plutôt pas trop mal; et un chant clair étonnant, la voix douce et suave d'Ihsahn n'étant pas sans rappeler celle de Steven Wilson (de Porcupine Tree, bande d'inculques). L'album est donc d'une originalité absolue, originalité entérinée par la quasi omniprésence d'un saxophone ! Alors oui, je sais, à priori, un saxophone dans un projet metal, un saxophone free jazz (issu de Shining, la version norvégienne qui a tapé dans l'oeil de VinZ) qui plus est, ça fait peur. Mais ici, ce satané instrument donne une dimension épique aux compos qui prend aux tripes et donne une dimension cinématographique à l'ensemble. Il faut dire que ce saxophone rappelle souvent l'ambiance sonore du film Angel Heart, qui est un de mes films préférés, voyez-le vite si ce n'est déjà fait. Et quand on y ajoute un orgue hammond sur Austere, les poils se dressent sur mes bras rien que d'en parler.
Bref, une fois encore, JB m'a bien eu, et alors que j'écoutais cet album plus pour lui faire plaisir qu'en attendant une bonne surprise, je suis sur mon cul avec un album incroyable, la première vraie bonne surprise de cette année. Merci, JB.