Ah ça a bossé ses gammes chez Kittie ! Ça saute aux oreilles dès les premières notes, on sent que le groupe a mis le paquet et est d'une précision chirurgicale qu'on ne lui connaissait pas auparavant. La production énorme et hyper claire fait honneur au niveau des musiciennes, qui, s'il n'est pas stellaire, se défend vraiment pas mal. Ce qui n'empêche malheureusement pas l'album de cruellement manquer d'identité, Kittie bouffant un peu au ratelier de tout et n'importe quoi et alterne sans gêne morceaux à la Lamb Of God, mallcore à deux balles, plans black, doom, morceaux pop metal, et j'en passe. Et si certains riffs se défendent pas mal, comme sur le morceau titre, l'ensemble tourne vite en rond. Ajoutons à ça l'insupportable voix de la chanteuse-hurleuse, qui "hurle" sans vraiment se faire mal d'une voix aigüe monocorde encore plus pénible que celle d'Angela Gossow. Elle alterne avec une voix claire nasillarde qui me rappelle Courtney Love, vraiment pas jolie quoi. N'empêche, c'est un fameux bond en avant pour le girl band, quand on voit d'où elles viennent. Va falloir essayer d'être crédible maintenant.
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vendredi 16 septembre 2011
mercredi 17 mars 2010
Le clip de la semaine : Kittie : "Sorrow I Know" (uncut version)
Je ne comprends pas pourquoi j'aime bien le dernier album de Kittie. En principe, je devrais détester ça, mais rien à faire, je trouve que ça le fait. En tout cas, vu leur horrible gueule à toutes, je suis au moins sûr que c'est pas mes hormones qui parlent.
mercredi 16 septembre 2009
Les sorties de la semaine
Même si la tendance semble se confirmer vers la notation des chroniques du blog, je vais quand même attendre la fin du sondage pour prendre une décision définitive, toujours pas de notes en attendant donc.
- Kittie : "In The Black"
Kittie est un groupe tout rempli de filles qui avait fait parler de lui en 2000 parce que la moyenne d'âge des filles du groupe était de 14 ans à l'époque. Pas de quoi réveiller les bas instincts des plus pervers des métalleux malgré tout puisqu'elles étaient toutes au moins aussi moches que des mecs. En tout cas, elles ont assez éveillé la curiosité que pour voler la vedette au Dynamo en 2000 où elles jouaient dans un chapiteau plein comme un oeuf face à un Testament abandonné à son sort sur la grande scène. Anecdotique, mais le soufflé est retombé grosso modo après ce concert. Aujourd'hui, elles reviennent avec un album qui, contre toute attente, fonctionne plutôt pas trop mal. C'est certes assez convenu (on est passé du Nu-metal au metalcore sans vergogne), et ça n'hésite pas à spolier les concurrents (le riff de My Plague est une resucée simpliste du riff de Laid To Rest de Lamb Of God, lui-même pompé au Into The Pit de Testament), mais l'alternance de mélodies faciles et de beuglantes bien tenues marche bien, et c'est assez bien produit. Si Miley Cirus faisait du metal, ça ressemblerait sans doute à ça. - Ace Frehley : "Anomaly"
A moins d'un mois de la sortie du nouveau Kiss, vla-t-y pas que notre bon vieux Ace Frehley sort de son sarcophage avec une nouvelle galette à la pochette qui joue à fond la carte de l'ancien membre de Kiss qu'il est. Vu la cupidité du groupe dont il sort, on ne peut pas vraiment lui en vouloir de réclamer sa part du gâteau. On peut par contre lui en vouloir de nous sortir une daube pareille, lui qui est censé être entouré d'une aura mystique que son statut de légende vivante lui confère. Les compos sont sans relief, la production date de 1987, il essaie péniblement de réveiller les fantômes des morceaux qu'il chantait dans Kiss mais dans les meilleurs moments de l'album, ça ressemble au mieux à Two Sides Of The Coin. - Children Of Bodom : "Skeletons In The Closet"
Autant le dire tout de suite, je n'ai jamais été fan de ce groupe. Et si j'ai jeté une oreille sur l'album, c'est uniquement parce qu'il s'agit d'un album de reprises, et que j'aime ça, les reprises. En plus, ça me permet pour le coup de me rendre compte que même s'ils pratiquent un style que je peux pas blairer, les mecs savent jouer leur race. C'est précis, violent, grâce est rendue aux morceaux (des reprises de Sepultura, Slayer, Iron Maiden, Anthrax, Billy Idol ou Britney Spears), tout en réinterprétant suffisamment pour que ça ait un sens (contrairement à Hatebreed qui s'est planté dans le même exercice plus tôt cette année). Cela étant dit, la voix est vite énervante, et on se réjouit quand il se décide à chanter en clair parce que ses cris rauques et pincés sont vraiment difficiles à supporter plus de 12 minutes. Sympa, mais pas de quoi me donner envie d'écouter leurs compos. - Dream Theater : "Wither EP"
Plus qu'un EP, il s'agit d'un single, qui contient, outre le morceau le plus radio-friendly de l'album, une version piano-voix du même morceau, une version demo, et, seul intérêt de la chose, une version de Best Of Times chantée par Mike Portnoy bien plus poignante que la version de l'album. Il faut dire qu'avec des paroles aussi neuneu, il faut obligatoirement passer par le filtre de "la chanson chantée par le fifi à son papa qui vient de mourir" pour ne pas rire en l'écoutant. Et si Mike Portnoy chante moins bien que James LaBrie, il parvient malgré tout à mettre une putain d'émotion vibrante dans cette version. - Hospital Of Death : "Surge Kill Steal"
On prend les mêmes et on recommence. Un an après leur premier album, les anglais d'H.O.D. remettent le couvert de la même façon : du thrash mélodique à tendance heavy sympa à la Maiden, l'ensemble plein d'humour et de non-prise de tête, et en plus ils le distribuent gratuitement, donc on aurait tort de se priver. - Pearl Jam : "Backspacer"
C'est marrant de voir le foin qu'on fait (moi le premier) autour de la sortie du prochain Alice In Chains, alors que dans le même temps, Pearl Jam sort un album dans l'indifférence la plus totale. C'est par hasard que je suis tombé dessus, puisque personne n'en parle nulle part !!! Pourtant, à l'époque de Ten, ils étaient sans doute le groupe de grunge le plus connu après Nirvana. Ils sont volontairement retournés dans un anonymat relatif, ne cédant jamais aux sirènes du succès et suivant leur petit bonhomme de chemin sans rien demander à personne. Personnellement, je n'ai jamais trop été fan après l'unplugged, mais cet album m'a l'air sympatoche à première vue. Entre rock n'roll débridé et guilleret et ballades douces amères, l'album s'écoute tout seul, et ne fatigue pas. En plus, je sais pas si ça fait longtemps que c'est comme ça, mais la voix d'Eddie Vedder n'a plus RIEN à voir avec la voix pincée de gorge que tous les chanteurs amateurs ont lamentablement essayé d'imiter, rendant l'originale énervante au possible. Mais ici, c'est à peine si on le reconnaît, je suis même pas certain que je l'aurais reconnu en blind test. - Savage Messiah : "Insurrection Rising"
Les groupes de rethrash sont légion depuis quelques années. Le problème, c'est que 80% d'entre eux sont moins bien que les modèles qu'ils copient de manière bien trop flagrante pour garder de l'intérêt. Pourquoi se fatiguer à écouter Municipal Waste quand on peut se refaire l'intégrale de Suicidal Tendencies ? La seule façon de tirer son épingle du jeu est donc d'être original une fois de plus, et de montrer qu'on peut assumer des influences grosses comme une maison tout en ayant quelque chose de neuf à proposer. C'est clairement dans cette catégorie que se situe Savage Messiah, leur thrash technique et brutal bénéficiant d'une production énorme et d'un chanteur hors pair, dont la voix oscille quelque part entre le Chuck Billy des années 80, Rob Halford, et le heavy couillu d'un Nevermore ou Morgana Lefay.
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