samedi 21 février 2009

The Black Dahlia Murder + Cephalic Carnage + Psycroptic + Sylosis - Biebob - 20 février 2009

Inutile de s'éterniser longuement sur le plaisir de finir une semaine et d'en entamer une de congé (saleté de prof!) avec un telle séance de plafonnage de tympan... On sait tout ça, alors autant faire comme ces gourous du metal de mort adorent : bourrer dedans, tout de suite et à fond...
Surprise d'entrée de jeu : ce sacré Biebob est quasi plein dès l'entame des hostilités. La sono ne fait pas semblant et le gars à la console a l'air de connaitre son boulot, nous évitant la quelque peu désagréable impression d'écouter une tondeuse à gazon mal réglée pendant 4 heures.
Sylosis donc. Découverts sur le tard par votre serviteur (qui s'en mord les doigts), les Anglais font péter leur trashcore enjolivé d'ambiances synthétisées sans aucun complexe. Ça manque de présence mais c'est net, carré et strictement exécuté. Chapeau bas.
La suite est un saut dans l'inconnu : peu nombreux sont les metalheads initiés à l'existence même de Psycroptic. Il faut dire qu'avec un nom de sirop pour la toux il ne doit certainement pas être aisé de faire sa promotion, surtout lorsqu'on déboule de Tasmanie... Peu importe, les gars n'en ont cure et assurent leur set avec une efficacité diabolique (diable --> Tasmanie... ok, je sors...) et une cruauté death qui n'a rien à envier aux plus grands. Belle surprise et sacrée baffe.
Les deux derniers à pulvériser Vosselaar sont largement attendus au tournant. Cephalic Carnage n'est rien de moins qu'une icône de la frange la plus délirante de la scène deathcore et l'un des porte-drapeaux les plus représentatifs de l'écurie Relapse. Les bougres vont s'avérer pour le moins fidèles à leur réputation : déjantés sur album, déchainés sur scène... Ce morceau est l'histoire d'un gars qui se fait enculer par un zombie dans les chiottes d'un avion, nous déclare le bassiste (à 6 cordes), et ne vous inquiétez pas, vous allez bientôt pouvoir rentrer vous branler à la maison... Délicieux...
Mais pas autant que le Dahlia Noir qui mettra une fois pour toutes tout le monde d'accord : on passe une putain de soirée à faire jouir les actionnaires des fabricants d'appareils auditifs... L'assaut est direct et foudroyant, ponctué du bruit des mâchoires écrasées au sol. Beaucoup de groupes jouent, ces gars-là pas. Ils laissent ça aux gosses, ils ont passé l'âge. C'est du dans ta gueule, et si t'aimes pas, profites-en pour te barrer tant que ton cerveau est encore capable de diriger tes jambes. On a envie de fermer les yeux et de se laisser porter par la vague de feu. Un blast atomique devant lequel on ouvrirait les bras, espérant être déchiqueté au ralenti, voir ses membres s'envoler, ses cellules s'éparpiller...
Ouais, belle soirée finalement... :-)


L'art subtil de la reprise...

Ma dernière playlist de covers et le concert d'ESP la semaine dernière m'ont fait réfléchir à ce que j'aimais tant dans les reprises, réfléxion qui a évolué en me posant la question : quelles sont les conditions pour qu'une reprise soit bonne ?
Il y a plusieurs façons de faire une bonne reprise, mais celle que je préfère, c'est quand un groupe que j'aime fait une reprise d'un autre groupe que j'aime, en se l'appropriant totalement et en proposant quelque chose de neuf, voire de mieux que l'original... Autant dire que celles-ci ne sont pas légion...
Au delà de ça, il y aussi la reprise drôle (genre les groupes de punk qui reprennent les standards pop/techno/dance/disco, y en a par millions des comme ça), celle qui permet de découvrir des originaux qu'on ne connaissait pas, celle qui se contentent d'imiter au plus proche l'original (en général les moins intéressantes), et caetera, et caetera (tchu c'est vachement plus classe qu'un bête etc ça).
Et puis, il y a les cover albums... Des albums constitués uniquement de reprises, soit un seul groupe qui rend hommage à ses influences passées (genre Seal, dernièrement, mais c'est hors sujet, on n'est pas des filles), soit une compile de reprises d'un groupe par plein d'autres... Petit florilège de ce qui se fait de mieux dans le genre :

  • Metallica : "Garage Inc." (1998)
    Autant commencer directement par le haut du panier hein... Après avoir proposé un "Garage Days Revisited EP" juste avant Justice, Metallica enfonce le clou dix ans plus tard avec cet excellent album de reprises qui contient des morceaux qui à force, sont devenus des classiques... de Metallica. Un double album dont le premier disque contient des reprises (entre autres) de Discharge, Black Sabbath, Bob Seger, Nick Cave, Mercyful Fate, Lynyrd Skynyrd, etc. et le deuxième une version améliorée du Garage Days des années 80 avec les classiques que sont Am I Evil ? (Diamond Head), So What (Anti-nowhere League), Stone Cold Crazy (Queen), agrémentés d'une jam sur des classiques de Motorhead... Un must dans le genre, Metallica étant quand même le spécialiste de "la reprise que si tu sais pas que c'est une reprise tu te dis que c'est un morceau à eux..."

  • Various Artists : "Nativity In Black, volume 1 (1994) et volume 2 (2000)"
    On en a déjà parlé, Black Sabbath est le père spirituel (et Led Zep la vieille tante) de tous les groupes qui, de près ou de loin, se targuent d'une étiquette Metal... Quoi de mieux dans ce cas que de leur rendre hommage dans une paire d'albums mythiques, compilant ce qui se faisait de mieux dans le Metal de leurs époques respectives, reprenant les grands classiques et des morceaux plus obscurs... Sans doute le meilleur moyen de découvrir le groupe pour ceux qui sont réticents au son parfois un peu indigeste des 70's... Sur le volume 1, on retrouve en vrac : Biohazard, White Zombie, Megadeth, Corrosion Of Conformity, Sepultura, Ugly Kid Joe, Faith No More et Type O Negative... Pas mal hein ? Sur le 2e volume, sorti 6 ans plus tard, on croise Godmsack, Machine Head, Static X, Megadeth, System Of A Down, Pantera, Slayer, Soulfly, Monstermagnet... Que du beau monde... Les deux volumes sont très bien, mais le premier étant sorti en l'an de grâce 1994, il est forcément meilleur...

  • Atrocity : "Werk 80" (1997) et "Werk 80 II" (2008)
    Reprendre des standards superconnus pop et new wave en version "with balls", tel est le concept de Werk 80, petit bijou sorti en 1997 par un groupe de dark-death-goth allemand jusque là assez confidentiel (à part un Atrocity's Blut en 1994). Idée pas très originale, mais le résutat est bluffant d'efficacité... La recette est simple : reprendre les riffs (en général bien cons) des originaux à l'identique, en mettant la disto à fond et en les jouant en version gr-gr-gr-gr-gr... Le chant est parfois un peu approximatif, mais qu'importe !! Le premier volume reprend Shout (Tears For Fears), Wild Boys (Duran Duran), Send Me An Angel (Eurythmics), Tainted Love (Softcell), Don't Go (Yazoo), Let's Dance (David Bowie), ainsi que quelques standards allemands moins connus de par chez nous... Le 2e volume compète la collection des classiques avec des interprétations de Relax (Frankie Goes To Hollywood), Don't You Forget About Me (Simple Minds), Smalltown Boy (Jimmy Sommerville), mais est largement inférieur à son prédécesseur, en partie parce que depuis, tout le monde s'est mis à l'exercice (la grosse Maryline Manson en tête) et que du coup ça a vachement moins de charme, mais aussi parce qu'entre leur son qui ressemble à un Rammstein de campagne et les orchestrations symphoniques réalisées avec le synthé Bontempi à 39 € du neveu du bassiste, ça devient vite pénible à écouter...

  • Slayer : "Undisputed Attitude" (1996)
    Alors que Slayer est considéré comme le groupe le plus intègre de toute l'histoire de l'humanité (enfin, du thrash quoi), vla-t-y pas qu'en 1993 ils s'acoquinent avec Ice (motherfuckin') T (bitch), pour pondre une reprise combinée de 3 morceaux de Discharge... Quoi ??? Slayer qui reprend un groupe de punk avec un rappeur ????? Scandale !!! Sauf que ledit morceau (sur la BO de Judgment Night) est une boucherie absolue, qu'Ice T (qui a alors le vent en poupe dans la populace metal, avec ses gros gangsters de Body Count et tsa) est en grande forme, et que le punk hardcore de Discharge va comme un gant à Slayer... Apparemment ils ont apprécié l'exercice en tout cas, puisqu'en 96 sort ce "Undisputed Attitude" qui est une boucherie d'une violence sans nom, compilant ce qui s'est fait de plus brutal, aggressif, bête et méchant dans la scène peu connue du punk américain des années 80... Avec des titres bien provoc genre : Abolish Government, Guilty Of Being White (sic), I Hate You, Violent Pacification, c'est à un raz de marée de violence et de haine que nous convie cet album de 35 minutes pour 16 boquets... Un incontournable du genre.
  • Various Artists : "Kiss My Ass" (1994)
    Dans mon univers à moi, Kiss a été aussi influent que Black Sabbath dans la création de ce qu'est le Metal aujourd'hui... Mais Kiss, c'est bien plus que ça, ils ont été une influence majeure dans plein de styles différents, ce qui explique la présence d'artistes de genres totalement opposés pour rendre hommage au Hottest Band In The World... On y croise donc Anthrax, Extreme, mais aussi Dinosaur Jr, les Lemonheads, et plus étonnant encore, Lenny Kravitz (même que quand on connait bien les premiers albums de Kiss, on se rend compte que Lenny Kravitz a spolié Kiss sans vergogne dans la plupart des ses vieux tubes), ou Garth Brooks, le roi de la Country FM américaine. A noter sur ce disque la présence d'une rareté, un morceau de Shandi's Addiction, groupe formé pour l'occasion et formé de (vous êtes assis ?) Billy Gould (Faith No More), Tom Morello et Brad Wilk (RATM) et Maynard (Tool) !!!! En plus, leur version de "Calling Dr. Love" est DE LOIN la meilleure chanson de l'album...
  • Guns n'Roses : "The Spaghetti Incident" (1993)
    Dernier album enregistré par le line up plus ou moins classique des Guns, ce Spaghetti Incident aura fait couler bien plus d'encre qu'il n'en mérite... Son intérêt principal repose sur le choix des morceaux repris, mais uniquement parce qu'il m'a permis à l'époque de découvrir les originaux, dont certains sont depuis devenus incontournables. C'est grâce à cet album que j'ai découvert des groupes comme The Damned, les UK Subs, le Soundgarden pré-badmotorfinger, Fear ou Nazareth. Quant aux reprises en elles mêmes, elles sont tout au mieux moyennes, à quelques passages près, et le meilleur moment est caché à la toute fin du disque avec une reprise de Charles Manson (!!!) qui aura aussi fait couler beaucoup d'encre... Comme quoi, on peut être un Serial Killer chtarbé et écrire des très jolies balades...
  • Paul Anka : "Rock Swings" (2005)
    Paul Anka est un crooner comme on en fait plus... Avec son faux air de Silvio Berlusconi (genre j'ai 86 ans mais j'en parais 41) et ses 40 ans de carrière, l'homme qui tutoie Frank Sinatra et Dean Martin s'est refait une jeunesse musicale en 2005 en ayant la brillante idée d'adapter à la sauce Big Band/Swing/Crooner des chansons de jeunes... Au programme, des versions ultra classe de classiques allant de Nirvana à Survivor, en passant par Van Halen, REM, Oasis, Soundgarden, Bon Jovi, Lionel Richie, Billy Idol ou encore Eric Clapton. Le tout avec sa voix suave qui fait mouiller les vieilles et accompagné par un orchestre jazz qui donne l'impression de débraquer à Las Vegas le soir du réveillon du nouvel an... La toute GRANDE classe...
  • Six Feet Under : "Graveyard Classics" (2000) et "Graveyard Classics 2" (2004)
    Le summum de l'album de reprises !!! Fustigé par la critique (comme d'hab quoi) à la sortie du premier volume qui reprend ACDC, Black Sabbath, Exodus, Accept, ou Deep Purple à la sauce death metal bête, méchant, ultra lourd et pas technique (mon préféré quoi), les énooooooormes Six Feet enfoncent le clou 4 ans plus tard en sortant un 2e volume qui non content de pousser le massacre plus loin, a l'outrecuidance de reprendre dans son intégralité le mythique Back In Black d'ACDC !!!! Je pense qu'à part moi, Kazak et Séba, l'ensemble de la terre est consterné par cet album, mais tout ce que fait Chris Barnes est parfait, d'ailleurs un jour il sera le leader incontesté de votre planète de merde et vous aurez l'air bien bêtes d'avoir dit du mal !!!

Notons encore les albums suivants qui méritent eux aussi une oreille attentive : Between the Buried and Me (The Anatomy Of), Entombed (Sons Of Satan Praise The Lord), Carnival In Coal (French Cancan), Overkill (Coverkill), Ozzy Osbourne (Under Cover), Pro-Pain (Run For Cover), Rage Against The Machine (Renegades), Sepultura (Revolusongs), Rockabye Baby, Richard Cheese, Beatallica, The Bosshoss, Hayseed Dixie, Iron Horse, et les compiles Covered In Blood (Slayer), A Tribute To Abba, et A Tribute to The Scorpions... S'il en manque à ma collection, je suis bien évidemment preneur hein !!

mardi 17 février 2009

Blow me...

Il est des groupes dont on a du mal à parler. On les aime, les chérit tendrement, on ne supporte pas les critiques, on méprise les sceptiques qui ne comprennent rien...
Gojira en fait partie.
Leaders totalement indiscutables de la scène française, ces Bayonnais d'une autre galaxie ont su imposer internationalement un metal débordant de classe, de modernité et d'originalité en n'omettant jamais de puiser leur inspiration dans les méandres les plus obscurs du Ça humain. Quatre albums magiques plus tard, le feu est toujours bien intact et irradie sa folie étincelante sur toutes les scènes mondiales.
La preuve ? Petit retour en arrière : The Link Alive, DVD immortalisant la représentation de l'album du même nom sur les superbes planches bordelaises du Théâtre Barbey. Blow Me Away You (Niverse), l'un des morceaux phares de Terra Incognita, premier réel album (et coup d'éclat). Son interprétation est évidemment impeccable, on s'y attend... Ce qui est plus surprenant, et bientôt envoûtant, traumatisant, est la longue finale du morceau entamée à 3'25'' après un très hetfieldien 'Vous êtes vivants !!?!!' de l'ami Joseph Duplantier... Sept minutes durant, tourne un riff qu'on imagine s'écraser à chaque instant sur lui-même et se taire définitivement. Non... La finale dure, et dure, et dure encore, atteignant bientôt la transe pure et simple, labourant le mental, vidant toute capacité ou envie de réagir, annihilant la perception temporelle. Telle l'illustration ultime de la vie, le son lancinant tourne, subsiste malgré tout, s'éternise, résiste, renait à chaque instant, s'adapte, fascine, torture, pour finalement s'éteindre sans prévenir. Il a été, il n'est plus. The show must go on...

La playlist de la semaine : spéciale reprises

J'avais bien aimé moi le post de VinZ et sa playlist pour faire peur (même si j'ai même pas eu peur d'abord)... Du coup j'y vais de ma petite playlist moi aussi... Alors certes le thème est moins original puisqu'il s'agit d'une sélection toute personnelle de reprises, mais j'adore les reprises, et comme justement hier j'ai été voir un cover band, et que quand je serai vieux j'aimerais bien jouer dans un cover band, enfin bref des covers quoi... A noter que l'intégralité de la playlist fait pile 79 min comme ça on peut la graver sur un CD (si y vous manque des trucs on peut toujours s'arranger pour que... hem... je vous prête ma carte de la médiathèque... hem...)


1. Chris Cornell : Billie Jean (Michael Jackson) sur "Carry On" (2007)
2. Johnny Cash : Hurt (Nine Inch Nails) sur "American IV : The Man Comes Around" (2002)
3. Pantera : Planet Caravan (Black Sabbath) sur "Far Beyond Driven" (1994)
4. Green Day : Working Class Hero (John Lennon) sur "Instant Karma: The Campaign To Save Darfur" (2007)
5. Carnival In Coal : Fucking Hostile (Pantera) sur "French Cancan" (1999)
6. Paul Anka : Black Hole Sun (Soundgarden) sur "Rock Swings" (2005)
7. Volbeat : I Only Wanna Be With You (Dusty Springfield) sur "The Strength/The Sound/The Songs" (2005)
8. Shandi's Addiction : Calling Dr. Love (Kiss) sur "Kiss My Ass" (1994)
9. Faith No More : War Pigs (Black Sabbath) sur "The Real Thing" (1989)
10. Killswitch Engage : Holy Diver (Dio) sur "As Daylight Dies (special edition)" (2006)
11. Sonata Arctica : Still Loving You (Scorpions) sur "A Tribute To The Scorpions" (2000)
12. Morgana Lefay : Voulez-vous? (Abba) sur "A Tribute To Abba" (2001)
13. Edge Of Sanity : Blood Of My Enemies (Manowar) sur "The Spectral Sorrows" (1993)
14. Zombie Apocalypse : Welcome To The Jungle (Guns n'Roses) sur "Bring You To Your Knees" (2004)
15. Napalm Death : Nazi Punks Fuck Off (Dead Kennedys) sur "Noise For Music's Sake" (2003)
16. Earth Crisis : Paint It Black (Rolling Stones) sur "Last Of The Sane" (2001)
17. Hatesphere : Caught In A Mosh (Anthrax) sur "Something Old, Something New, Something Borrowed And Something Black" (2003)
18. Atrocity : Wild Boys (Duran Duran) sur "Werk 80" (1997)
19. Machine Head : Message In A Bottle (The Police) sur "The Burning Red" (1999)
20. Murphy's Law : Ebony & Ivory (Paul McCartney & Stevie Wonder) sur un album dont le nom m'échappe...

Eric Singer Project au Spirit of 66

Hier soir c'était grand soir au Spirit !! Impossible de manquer ce qui s'apparentait à un vrai mini-évènement pour tout fan de Kiss et/ou de rock n'roll qui se respecte. Eric Singer, bande d'inculques, est l'actuel batteur de Kiss (depuis un sacré bout de temps même, si on excepte le retour-éclair de Peter Criss il y a quelques années), mais aussi d'Alice Cooper. Dans le groupe, on retrouve aussi Bruce Kulick, un ancien de Kiss (de Asylum à Carnival Of Souls) et actuel Grand Funk Railroad. A la basse et au chant (et quelle putain de voix !!!), on a eu le plaisir de découvrir l'excellent Chuck Garric (Alice Cooper Band, ex-Dio), et à la rythmique et au chant, John Corabi himself, qui avait en 1994 remplacé Vince Neil au sein de Motley Crue, le temps d'un (extraodinaire) album et de quelques concerts.
Loin des All-star bands à la mode, Velvet-mes-couilles et Audio-mon-cul en tête, c'est ici à 4 vrais amoureux du rock n'roll veulent juste prendre plaisir à jouer dans des petits clubs (300 personnes hier soir), sans prise de tête. Cerise sur le gâteau, il s'agit d'un cover band, si bien qu'on a pu chanter plein de fois avec eux. Niveau setlist, on a bien sûr eu droit à plein de morceaux de Kiss (Parasite, I Love It Loud, Watchin'You, Unholy; et j'en passe), mais aussi à Motley Crue (Live Wire, Power To The Music), Motorhead (Ace Of Spades), les Beatles (Helter Skelter), Queen (Tie Your Mother Down), etc. Bref, une playlist hard rock'n'roll du plus bel effet, joués par des musiciens parmi les plus expérimentés du circuit, qui visiblement ont passé un aussi bon moment que nous, et dans une des meilleures salles de concert que je connaisse... Bref, un tout beau moment, y a rien de mieux que de sortir d'un concert avec un grand sourire imprimé en travers de la gueule et du rock n'roll plein la tête !!!

[edit] merci à Diamant Noir (French Kiss Army) d'avoir publié la setlist...
  1. Parasite (KISS)
  2. Love (Union)
  3. Under My Wheels (Alice Cooper)
  4. Unholy (KISS)
  5. Live Wire (Mötley Crüe)
  6. Domino (KISS)
  7. War Machine (KISS)
  8. Highway Star (Deep Purple)
  9. Master and Slave (KISS)
  10. Power To The People (Mötley Crüe)
  11. I Wanna Be (Union)
  12. Man in the Moon (Scream)
  13. Helter Skelter (Beatles)
  14. Ace of Spades (Motorhead)
  15. I Love It Loud (KISS)

    Rappel :
  16. Black Diamond (KISS)
  17. Tie Your Mother Down (Queen)
  18. Watchin' You (KISS)