Forbidden est décidément un groupe plein de (bonnes) surprises. Je les ai découvert sur le tard, quand mon pote Séba me filait Green et Distortion en ne tarissant pas d'éloges sur eux. Et moi qui les classait dans une catégorie "thrash de seconde zone", j'ai bien dû reconnaître que ces deux albums sont de vrais bijoux d'une richesse et d'une originalité rare, même si la comparaison avec Channel Zero est aussi inévitable qu'inattendue. Quelques années plus tard, quand ils sont à l'affiche d'un Graspop où je me trouvais, je me disais que ça allait être rigolo de voir des cinquantenaires bedonnants tenter de faire revivre leurs glorieuses 80's, vu qu'on était en plein boom rethrash. Et quelle baffe !! Un concert d'une puissance rare, maîtrisé de bout en bout, certes très old school, mais pas ringard pour un sou, au contraire.
Et puis, aujourd'hui sort Omega Wave, et loin d'être une resucée de leur gloire passée, l'album est simplement LE meilleur album de thrash de l'année. Puissant, racé, intelligemment composé, dosant savamment une brutalité crasse (il y a même des blast beats), un sens de la mélodie imparable, un côté old school, un autre ultra moderne, l'album ne souffre d'aucun temps mort, et s'offre même le luxe d'être limite technico-progressif aux entournures. Le premier extrait de l'album, Forsaken At The Gates, en est l'exemple le plus criant, mais le reste de l'album est à l'avenant. Je m'attendais à ce que l'album soit plaisant, voire au dessus du lot de ses concurrents, mais Omega Wave va bien au delà de ça, et s'installe confortablement dans le haut de mon panier.
J'essaye d'accrocher le groupe avec Forbidden Evil, leur premier album mais c'est dur, la voix me plaît pas des masses.
RépondreSupprimerOn verra bien avec celui la