Pour certains groupes, c'est difficile, voire impossible, de survivre à un excellent album. En 2006, Unearth nous sort III : In The Eyes Of Fire, un album utltime mêlant thrash moderne et metalcore couillu, frondeur et super catchy. Cet album en suivait deux autres certes moins définitifs, mais malgré tout indispensables pour tout fan de metalcore à l'américaine qui se respecte (impossible de ne pas avoir Zombie Autopilot, The Great Dividers, ou Endless dans un best of du genre). Après, ça se corse. Bon, ce n'est pas aussi grave que All That Remains, qui ferait mieux de raccrocher les gants (et l'autotune) depuis deux albums, mais force est de constater que The March et le Darkness In The Light qui nous occupe ici sont loin d'être aussi indispensables que les trois premiers albums du groupe. Un peu à la manière de Killswitch Engage, ou pire, de Shadows Fall, ils se contentent de "faire du Unearth", sans vraiment avoir l'air convaincu. La présence de Justin Foley (de KsE, bande d'inculques) aux fûts n'apporte pas grand chose, il se contente d'être derrière les fûts. Les morceaux sont ok, les solos harmonisés sont ok, les refrains en clair sont ok, les breaks sont ok. Et c'est bien le problème avec cet album : c'est pas mauvais, c'est juste ok.
ok
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