Andreas Kisser a fait un bond de géant dans mon estime, sa prestation avec Anthrax au Big 4 ayant fait mouche à pleins de niveaux, ce mec avait la totale classe, j'ai adoré. Cela dit, ça n'ôte rien à mon sentiment par rapport à Sepultura depuis 1997 : ce groupe est mort, et ce qu'il en reste est un groupe totalement différent de celui que j'ai aimé de Morbid Visions à Roots. No Cavalera, no Sepultura, c'est comme ça et pas autrement. C'est dommage, parce que le groupe qui est apparu après la défection de Max a fait des trucs sympas, comme Against, le premier album qui se laisse écouter sans peine, ou encore les prestations live, qui sont restées de très bonne qualité. Mais à part ça, pas grand chose à se mettre sous la dent. Il suffit donc d'un premier single ultra réussi (Kairos) suivi d'un deuxième dévastateur (Mask) pour qu'on ose espérer qu'ils arrêtent enfin de salir le nom qu'ils portent. Ercan s'est peut-être emballé un peu vite en comparant ces boquets à Arise, on est loin du génie du groupe à son apogée, mais ce qui est sûr, c'est que pour la première fois depuis Against, Sepultura est enfin parvenu à sortir un album plaisant, bien composé, classique dans sa structure mais intelligent dans son cheminement, ou le talent d'Andreas Kisser est mis à sa juste valeur, et où le groupe ne s'égare pas dans des concepts auxquels personne ne comprend rien (même pas eux, relisez les interviews où on les interroge sur Orange Mécanique, A-Lex étant censé être un concept album tournant autour du film) et se contente d'enterrer la concurrence avec un métal thrashy, efficace et bien joué. Ça ne révolutionne rien, j'aurai sans doute oublié le contenu de cet album dans deux mois, mais ça fait du bien de pas avoir envie de vomir en écoutant du Sepu, ça faisait longtemps !
moi j ai bien aime aussi :) enfin du sepultura convenable parce que meme against m avait donne la nausee enfin moi meme roots a part le morceau phare m avais laisse de marbre chaos ad restant pour moi leur top de top album rob
RépondreSupprimerPour ma part, un mot m'a semblé résumer cette plaque : humilité. Les morceaux sont dominés par des riffs simples et épurés, mais très efficaces, pour un résultat qui fait la part belle aux racines du genre. Un peu comme si le groupe s'affranchissait de ses errements de ces dernières années, et nous livrait un "mea culpa" sous forme d'album...
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