Dans le genre ovni musical total, Caparezza se pose en maître. La base, c'est du rap en itlaien. Alors oui je sais, le rap, tout ça. Mais ça va vraiment beaucoup plus loin que ça. Disons que Caparezza approche le rap un peu de la même manière que System Of A Down aborde le métal. En se permettant à peu près tout musicalement parlant, le spectre musical de cet album couvre des genres aussi divers que l'opéra, la polka, le métal, la pop, le rap, électro, musique celtique, et j'en passe. La comparaison avec SOAD ne s'arrête pas là, le frontman du groupe rappelant presque physiquement le Serj Tankian de la fin des années 90. On lui retrouve le même mélange d'engagement politique (et y a de quoi, en Italie), de sarcasme et d'humour décapant et arrogant. Evidemment, il faut comprendre l'italien pour apprécier, mais il se fait que c'est mon cas. L'album n'est certes pas aussi réussi que Verità Supposte, sorti en 2003 et qui est le seul autre que je connaisse du groupe, ce qui n'empêche pas le cru 2011 d'être plaisant à écouter, il a en tout cas le mérite de dénoter totalement dans ma discographie.
- "AH!!!" dit l'Antoine en montrant Buttor du doigt "Je ne suis donc pas le seul à écouter du rap"
RépondreSupprimerc'est PAS du rap t'as rien compris ;-)
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