After The Burial déchire. Pulvérise tout.
Ultra moderne représentant de la scène qu'on a décidément fini par appeler le djent (et ça commence à être troublant, voir plus bas), le quintette du Minnesota s'est fait rapidement embrigader chez les pourvoyeurs de bizarreries de Sumerian après un Forging A Future Self autopoduit en 2006 qui en disait déjà long sur leur aisance à générer du polyrythme à dose industrielle (la structure du morceau d'ouverture, Pi, suit le fameux chiffre du même nom. Orgasme d'ingénieur garanti...)
Rareform, en 2008, ne viendra que confirmer le génie. On tenait là un metal technique à pleurer de l'antigel, mélodique quand nécessaire, sauvagement violent par nature. Bref, énorme.
In Dreams donc.
Première impression : braaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargghhhh.....
Tout y est, tout ce qu'on attend est là, on en a pour son grade, tout va bien, c'est la démonstration... Et c'est bien là qu'est le problème.
Soyons clair : In Dreams enterre et pisse sur la tombe de la majorité des productions du même style. C'est grandiosement bon et jouissivement bien foutu. Mais à devenir les big boss d'un genre, on a vite fait de tomber dans le piège de la frime musicale. Alors on attaque par l'intro convenue, on mélodise ce qu'on peut et on attaque le break de dadadamdamdamdadadamdadadadadamdamdamdamdadadadam syndical. Et là les gars, autant je vénère le style, autant je vous le dis cash : trop is te veel... Ce n'est plus un morceau, c'est un gimmick. Meshuggah fait ça depuis 15 ans mais sait saupoudrer ces parties algébriques dans ses morceaux de manière intelligente et dosée. Là, on frise l'overdose. C'est là parce qu'il le faut bien. Un peu comme l'orgie de CGI de certains films qui sont impressionnants une fois mais qui font bailler dès la seconde, la faute au manque de fond véritable.
Difficile à écrire, mais In Dreams ne sera certainement pas l'album de l'année. Fait chier.
Ultra moderne représentant de la scène qu'on a décidément fini par appeler le djent (et ça commence à être troublant, voir plus bas), le quintette du Minnesota s'est fait rapidement embrigader chez les pourvoyeurs de bizarreries de Sumerian après un Forging A Future Self autopoduit en 2006 qui en disait déjà long sur leur aisance à générer du polyrythme à dose industrielle (la structure du morceau d'ouverture, Pi, suit le fameux chiffre du même nom. Orgasme d'ingénieur garanti...)
Rareform, en 2008, ne viendra que confirmer le génie. On tenait là un metal technique à pleurer de l'antigel, mélodique quand nécessaire, sauvagement violent par nature. Bref, énorme.
In Dreams donc.
Première impression : braaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargghhhh.....
Tout y est, tout ce qu'on attend est là, on en a pour son grade, tout va bien, c'est la démonstration... Et c'est bien là qu'est le problème.
Soyons clair : In Dreams enterre et pisse sur la tombe de la majorité des productions du même style. C'est grandiosement bon et jouissivement bien foutu. Mais à devenir les big boss d'un genre, on a vite fait de tomber dans le piège de la frime musicale. Alors on attaque par l'intro convenue, on mélodise ce qu'on peut et on attaque le break de dadadamdamdamdadadamdadadadadamdamdamdamdadadadam syndical. Et là les gars, autant je vénère le style, autant je vous le dis cash : trop is te veel... Ce n'est plus un morceau, c'est un gimmick. Meshuggah fait ça depuis 15 ans mais sait saupoudrer ces parties algébriques dans ses morceaux de manière intelligente et dosée. Là, on frise l'overdose. C'est là parce qu'il le faut bien. Un peu comme l'orgie de CGI de certains films qui sont impressionnants une fois mais qui font bailler dès la seconde, la faute au manque de fond véritable.
Difficile à écrire, mais In Dreams ne sera certainement pas l'album de l'année. Fait chier.
yeahhh une vraie bombe. Je n'ai ecouté que leur seul morceau dispo de cet album sur myspace. Difficile de ne pas admirer le coté "vous avez vu comment on est baleze" (desolé Ektomorf je suis un piètre camarade). Les deux morceaux qui suivent issus je suppose de leur precedent opus ont l'air plus digeste. Quand est il de leur album en entier?
RépondreSupprimerAntoine
Je ne l'aurais pas mieux dit moi-même Erjy... C'est brillant, mais vain...
RépondreSupprimerAntoine : le précédent album était nettement meilleur.
RépondreSupprimerButt : clair...