On pourrait s'interroger sur ce qui différencie le thrash du death. Côté musique, la frontière est parfois ténue, d'aucuns diraient même que l'un découle de l'autre. Côté image par contre, c'est plus net. Le thrash a à mon sens un côté plus festif que le death, qui est souvent très sérieux. Par cet aspect, Bursting est clairement un groupe de thrash. Des titres comme MILF Hunter ou Say It To My Horse, la photo de groupe autour de gigantesques chopes de bière au dos de la pochette, tout indique que le groupe est plus proche de l'esprit fêtard du thrash à l'allemande que du black doom dépressif scandinave. Musicalement, la fronitère est plus ténue, Bursting se balade à la frontière des genres. Ils se définissent, à ma connaissance, plutôt comme un groupe de thrash, mais avec des membres de Catarrhal et Neverlight Horizon dans le line up, les influences death sont forcément très présentes. D'un autre côté, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Ce qu'il faut retenir de Bursting, c'est que le groupe est d'une brutalité sans nom, qui dégage tout sur son passage, tout en gardant le sourire. De l'agression positive, Entertainment In Violence, pour paraphraser le titre d'une chanson d'un autre groupe culte liégeois. Car oui, Bursting est un groupe de chez nous, le genre qui est un week end sur deux en concert au Smile, le genre que mes deux potes les plus thrasheurs tentent de me convaincre de chroniquer dans ces pages depuis des lustres. Voilà Gilles, voilà Phil, je l'ai pondu ma chronique de Bursting. Et vous aviez raison, ça déchire Bursting, contents ?
PS : Faudrait qu'on me dise comment on appelle une rousse qui a ses règles n'empêche...
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