La musique de Textures a tout pour plaire. Dosant savamment rock progressif moderne, une dose homéopathique de djent dans les signatures rythmiques histoire d'être dans l'air du temps, et une petite pointe un peu plus extrême qui lorgne parfois presque vers le death histoire de pas trop s'ennuyer, la recette fait baver, sur le papier. Et si on peut se réjouir de l'apport du nouveau chanteur, récemment débauché de Cilice, qui apporte un vrai plus aux lignes de chant du groupe (l'ancien était bien, mais lui c'est un vrai tueur !), l'album ne décolle malheureusement jamais vraiment, c'est assez peu cohérent, et malgré les efforts du groupe, on se fait vite un peu beaucoup chier. Faudrait ptete que tous ces groupes de djent progressif (c'est à toi que je parle, The Ocean, et à toi aussi, TesseracT) arrêtent un peu de se regarder le nombril et d'aligner les plans qui donnent de plus en plus la sale impression qu'ils ne servent qu'à s'impressionner entre eux, et s'attellent à écrire des CHANSONS !! C'est bien beau d'appliquer des formules d'ingénieur à ses rythmiques et d'aligner 38 notes à la seconde, mais ça ne suffit pas.
La pochette en revanche est plutot sympa
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