Je n'arrive pas à me défaire de cette image que j'ai de Jamey Jasta et persiste à le voir comme un gamin dans un magasin de chiques et qui est plus fanboy que rock star. Du coup, il profite à fond de son statut et sa visibilité outrancière est plus perçue comme un gars qui vit son truc à fond que comme un businessman qui voit du marketing dans tout ce qu'il fait et qui ne se laisse jamais aller. On pourrait aussi s'interroger sur l'intérêt d'un album solo pour un chanteur de hardcore, mais plutôt que comme un coup de pub, je pense juste qu'il a eu l'opportunité de faire ce qu'il voulait sur un album et qu'il ne s'est pas privé pour se faire plaisir. Alors certes, musicalement, tout n'est pas parfait. Les morceaux mélodiques sonnent un peu creux, et les morceaux plus rentre dedans sonnent comme du Hatebreed. Mais bon, Hatebreed est un groupe, ici il a tout fait tout seul, à l'exception de quelques potes comme Mark Morton et Randy Blythe de Lamb Of God, Phil Labonte, Zakk Wylde et une poignée d'autres. C'est là qu'est le vrai intérêt de la plaque, qui serait vraiment anecdotique sans ces guests de luxe, j'en veux pour preuve Enslaved, Dead Or Depraved (avec Randall) qui déchire sa môman, à contrario du Nothing They Say qui sonne comme du Stone Sour de cour d'école ("We are the thing they say we are" ? C'est ça ton refrain ? Srsly ?). A boire et à manger donc, mais dans l'ensemble ça part d'une bonne intention, donc ça va. En plus, aux dires de l'intéressé, comme il a pu sortir tous ses penchants mélodiques de tarlouze sur sa plaque, le prochain Hatebreed sera d'une brutalité à sodomiser des gorilles. Straight to your face. Miam.
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